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Episode 6

Mendoza, Sancho et Pedro arrivent enfin sur l’île de Tao en radeau. De leur côté, les enfants font le tour du propriétaire : Tao explique que c’est son grand-père qui a entamé la construction des cabanes dans son arbre géant, puis que son père l’a continuée ; malheureusement, celui-ci est mort lorsque son fils était encore tout petit. Depuis, Tao est seul ; mais son père lui avait promis qu’un jour précis une jeune fille aux yeux noirs viendrait à lui et qu’elle l’emmènerait vers les terres de l’est... cette fille, c’est Zia.

Après avoir présenté son perroquet savant, Pichu, Tao leur montre ensuite des reliques qui dateraient de plus de vingt mille ans : ses ancêtres - dit-il - étaient les habitants de l’Empire de Mu, prospère au temps où le monde ne comptait qu’un seul continent. Mais un jour, cette civilisation avancée périt dans un grand cataclysme. Avant cela, l’Empereur de Mu avait prédit la chute de son empire, et construit en conséquence sept cités d’or à travers le monde, pour que ses descendants puissent un jour fonder un monde nouveau ; la plus proche se trouvant au milieu du continent de l’Est.

Tao sait aussi qu’un grave danger va s’abattre sur les Cités d’Or, et qu’une de ces sept villes sera détruite par des hommes à la peau blanche. Tao s’intéresse alors aux objets qu’il a dérobés à Mendoza : la carte semble retenir son attention, mais lorsqu’il déclenche par mégarde le pistolet - et comprend son utilité - il se rend compte que c’est grâce à cela que les blancs pourraient prendre la cité d’or. Paniqué, il emmène Zia de force loin de son arbre géant. En bas, les marins ont pu localiser les enfants grâce au coup de feu ; Mendoza retrouve donc Esteban et peut récupérer son pistolet. Tous partent à la recherche de Tao et de Zia.

Ces derniers s’enfoncent dans une caverne dont les murs sont pavés de pierres aux formes étranges. Tao et Zia aboutissent dans une salle immense où domine une représentation de Viraccocha. Là, Tao fouille dans une malle pour en sortir un vase dont il dit que seul le grand prêtre des Cités d’Or a le pouvoir de le briser, et un quipu que Zia déchiffre : « Solaris, le vaisseau de l’Empire de Mu dort dans les flancs de la montagne. Quand le tonnerre grondera dans les profondeurs de la terre, les scellés se briseront et le vaisseau Solaris renaîtra dans la mer. »

Tao n’a pas le temps de réfléchir à la signification de cette prophétie : Esteban et les marins entrent dans la salle. Pour les faire fuir, l’indigène déclenche l’ouverture d’une salle qui renferme le gardien du temple : un iguane géant. Mendoza tire sur le monstre, et l’écho de la détonation fait trembler les murs ; bientôt, toutes les constructions se fissurent, et la peinture de Viraccocha s’effondre, laissant apparaître une étrange statue... Tous sont forcés de sortir en évitant les dalles qui se détachent du plafond.

Mais à l’extérieur, ce qui se produit est encore plus spectaculaire : une partie de l’île sombre dans la mer, et un immense bâteau en surgit : c’est le Solaris, le légendaire vaisseau de l’ Empire de Mu qui vient d’accoster sous les yeux des cinq compagnons. Tao accepte d’emmener ceux-ci sur le Solaris afin de rejoindre le pays de Zia.

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