Episode 17
| A travers un désert aride et une chaleur caniculaire, l’équipe se dirige vers la montagne de la déesse Pachamama. L’eau devient une denrée rare et chaque gorgée doit être rationnée. Arrivés à l’ombre d’un rocher, une ombre gigantesque apparaît : c’est Kuruga, il est blessé et meurt de soif. Esteban et Zia cèdent leur ration d’eau au chef des Urubus, et celui-ci leur apprend qu’il a été chassé de sa tribu parce qu’il avait échoué dans l’attaque du lac. Il leur donne aussi une information capitale : les Urubus vont leur tendre un piège et tenter de donner Zia en sacrifice... Sur ces paroles, Kuruga quitte le pays. |
Kuruga n’avait pas menti : les héros sont pris en embuscade ; pour leur échapper, ils doivent se faufiler dans des gorges d’où s’échappent des émanations sulfureuses. Le soir venu, les enfants sont enfin sortis de la vallée de la mort et peuvent contempler un spectacle peu commun : un rayon du soleil couchant frappe la montagne, faisant apparaître un point brillant comme une étoile. Serait-ce aujourd’hui que le chemin d’Inti croiserait celui de Koyolite ?
Sentant que quelque chose d’important est proche, les enfants et les espagnols gravissent la montagne vers l’étrange point lumineux. Il s’agit en fait d’un gros saphir incrusté dans une statue de pierre représentant Pachamama, la déesse de la terre. Se conformant aux indications de Kraka, Esteban et Zia détachent les blasons du soleil de leurs pendentifs et les placent sur la poitrine de la statue... Soudain, deux énormes blocs de pierre coulissent et laissent apparaître une immense ville dorée ! Mais alors que le soleil se cache derrière les montagnes, la couleur disparaît et révèle que la cité n’est faite que de pierre... Dans le temple central se trouve une immense salle complètement vide, comme le reste de la cité. Au fond, une représentation du soleil contient en son centre un gros médaillon ressemblant à celui des enfants. En détachant une partie, Esteban déclenche un mécanisme : la pièce se remplit de lumière, et un immense oiseau d’or surgit de nulle part... |