Episode 4
| L'ouragan approche, et il est désormais trop tard pour que l'Esperanza ne l'évite; tous les membres de l'équipage s'accrochent du mieux qu'ils peuvent de façon à amortir les chocs. Mais le navire a tôt fait d'être projeté en l'air par le cyclone: les voiles s'arrachent alors, et dans sa chûte, la coque de l'Esperanza se fend. |
Dans la cale, Esteban et Zia sont toujours maintenus dans leur cellule, se demandant ce qu'il se passe. Mendoza prend la décision d'aller les délivrer bien que le navire menace de couler à tout instant, et de son côté, Gomez demande à Gaspard de faire de même, car il ne peut pas risquer la vie de Zia, dont ils ont besoin pour atteindre les Cités d'Or. Cependant, la coque continue de prendre l'eau, et lorsque Mendoza finit par libérer les enfants, Perez et Gomez ont déjà fui sur le radeau de sauvetage.
L'Esperanza finit par se couper en deux, laissant Esteban, Zia, Mendoza, Sancho et Pedro seuls sur une moitié de bâteau à la dérive. Mais tout ne va pas si mal car, supplié par ces les marins, Esteban grimpe sur le mât et parvient encore une fois à faire apparaître le soleil. A la nuit tombée, les enfants se retrouvent sur le pont, et Esteban demande à Zia de lui parler de son passé. D'abord réticente - son père lui ayant défendu de parler de sa civilisation à des étangers - elle finit par lui dire qu'elle vient d'un pays se situant à l'intérieur des terres nommé Shimon; là, son père est le grand prêtre qui a pour tâche de servir tous les dieux. A ce moment même, un phénomène étrange se produit: le mât du bâteau semble attirer les éclairs. Mendoza apprend aux enfants qu'il s'agit d'un feu de Saint Elme, souvent considéré comme mauvais présage par les marins. Effectivement, le brouillard apparaît, le vent se lève, et la coque de ce qu'il reste de l'Esperanza se disloque. A peine l'équipe a-t'elle eu le temps de fabriquer un radeau improvisé avec quelques planches, que l'Ezperanza sombre définitivement au fond du Pacifique. Le lendemain, en plein milieu de l'océan, l'équipée se fait attaquer par des requins, qui au passage font couler les tonneaux qui contenaient la nourriture. Heureusement, une île apparaît à l'horizon, et Mendoza parvient à braver le courant et les requins pour finalement faire accoster le radeau sur la terre ferme. |